PATRIMOINE
L'église Saint-Quentin
C'est une église à trois nefs, construite à la fin du XV ème et au XVI ème siècle, avec de belles voûtes, « une des plus belles architectures gothiques flamboyantes du secteur ». L'église est propriété de la commune. Inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 20 janvier 1989, elle a été classée l'année suivante.
A la suite de la tempête de 1990, des travaux sont nécessaires. Des pièces de
charpente sont remplacées, ainsi que la croix et une partie de la pointe du clocher.
En Janvier 1991, un nouveau coq réalisé par les ouvriers de l'entreprise Le Bras
Frères est béni par l'abbé Poincet.
La maison à pans de bois
Au premier plan, au numéro 9 de la rue, la maison Mortas qui a été classée monument historique, dans sa totalité, par arrêté du 2 novembre 1992. Délabrée, elle avait été acquise par la commune le 11 janvier 1990 pour la somme de 10 000 francs. Ils s'agissait alors de la démolir afin d'améliorer la visibilité du carrefour. Le rez-de-chaussée est en perre de taille et l'étage en torchis, avec croix de Saint André. Sa construction remonte à la fin du XVI ème siècle. Le rez-de-chaussée avait été remanié en 1705, date qui figure sur la clef de la porte piétonne. L'orgine des fresques reste inconnue: On sait qu'entre les années 1550 et 1630, sept familles ont tenu fief à Contrisson, parmi lesquelles les De la Mothe (1594) et les Boudet (de 1571 à 1583) possédaient une maison avec un gagnage roturier, une tour avec maison. Située non loin de l'église, la maison de la rue Simon devait faire partie d'un des fiefs de cette époque.
Le château et ses abords
L'existence d'un château à Contrisson est attestée aux XV ème et XVI ème siècles. Le château a vraisemblablement été entouré de fossés, puisque c'est près de leur emplacement que M.Radouan aurait découvert, en 1836, une sépulture et une pique. Sa construction est intervenue à la révolution, en 1795. On sait aussi que le seigneur se rendait à l'église par une allée bordée d'arbres qui traversait le Pâquis, le chevol et ce qui est devenu par la suite le jardin de l'instituteur. Le terme de « pâquis » du latin pascere: paître – désignait des terrains laissés dans l'indivision, pour l'usage de tous les membres de la communauté, et qui permettaient de faire paître le bétail.